Mercuriale vivace

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Mercurialis perennis

La Mercuriale vivace, Mercuriale pérenne, Chou de chien ou Cynocrambe (Mercurialis perennis L.), est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Euphorbiaceae. C'est une plante herbacée des lieux plutôt frais sur sols alcalino-calcaires.

Étymologie

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De Mercure, le dieu qui découvrit les propriétés médicinales des mercuriales et du latin ; perennis : pérenne.

Description

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La plante est haute de 20 à 40 cm. Les feuilles, présentes seulement dans le haut de la tige, sont opposées, longues de 4 à 12 cm, les supérieures plus grandes que les inférieures, et sont de forme ovale-lancéolée, pointues, à petites dents, attachées à la tige par un court pétiole de maximum 5 mm[1].

Les fleurs femelles sont solitaires, formées d'un stigmate à deux lobes, sur un pédoncule axillaire, partant de l'aisselle d'une feuille. Les fleurs mâles, espacées sur un petit épi[1], sont sans pétales, et s'ouvrent en trois tépales qui révèlent 8 à 15 étamines[2].

Écologie

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Reproduction

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On trouve des plants mâles et des plants femelles (plante dioïque). Les plants femelles se reconnaissent à l'absence d'inflorescence visible au dessus des feuilles, les fleurs femelles étant beaucoup plus discrètes[2].

Floraison

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Ses fleurs verdâtres et discrètes apparaissent d'avril à juin.

Habitat

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Elle se développe à l'ombre des arbres à feuilles caduques des régions tempérées d'Europe, en particulier dans les hêtraies, et les forêts mixtes[1]. Elle forme grâce à ses rhizomes souterrains de vastes colonies en sous-bois (plante sociale).

Relations interspécifiques

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Les feuilles de la mercuriale vivace sont la nourriture de plusieurs insectes[3],[4], notamment d'un petit coléoptère, Hermaeophaga mercurialis. Les larves se développent dans les racines de plantes du genre Mercurialis. L'adulte bleu-noir, de 2.3-3 mm de long, se nourrit des feuilles de Mercurialis perennis, où on remarque facilement des petits trous[5].

La chenille d'une noctuelle, la Méticuleuse (Phlogophora meticulosa) consomme également cette plante, parmi d'autres[6].

Plusieurs champignons peuvent vivre aux dépens de la plante: des champignon de type rouille, l'un du genre Melampsora, Melampsora rostrupii G. H. Wagner ex Kleb (également appelé Caeoma mercurialis Link), trouvé sur la face inférieure des feuilles dans le Jura souabe[7], et un autre appelé Ramularia mercurialis-perennis Roum., du genre Ramularia, anamorphe de Mycosphaerella[8].

Répartition

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C'est une plante d'Europe, rencontrée de la Méditerranée à la Grande-Bretagne, à la Scandinavie et à l'Ouest de la Russie, ainsi qu'en Algérie, et en Asie du Sud-ouest (Turquie, Iran, Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie)[9].

Utilisation

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L'ensemble de la plante est un purgatif énergique, elle est vénéneuse pour les bêtes.

Galerie

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a b et c « Mercurialis perennis », sur www.infoflora.ch (consulté le )
  2. a et b (en) « Mercurialis perennis, The Dog’s Mercury », sur Easy Wildflowers.Wild flowers from The Forest of Dean, (consulté le )
  3. (en) « Euphorbiaceae (family) >> Mercurialis perennis », BRC - Database of Insects and their Food Plants, sur www.brc.ac.uk (consulté le )
  4. (en) Jefferson Richard Grainger, The phytophagous insect fauna of mercurialis perennis L., Durham, Durham theses,Durham University, , 110 p. (lire en ligne [PDF])
  5. (en) Andris Bukejs, « Hermaeophaga mercurialis (Fabricius, 1792) – a new genus and species of flea beetle (Coleoptera: Chrysomelidae) in the Latvian fauna », Baltic Journal of Coleopterology, vol. 8, no 1,‎ (ISSN 1407-8619, lire en ligne, consulté le )
  6. David J. Carter et Brian Hargreaves (trad. de l'anglais), Guide des chenilles d'Europe : 500 espèces de chenilles sur 165 plantes, Lausanne/Paris, Delachaux et Niestlé, , 312 p. (ISBN 2-603-00639-8), p. 255
  7. (de) « Melampsora rostrupii », sur www.pilzflora-ehingen.de (consulté le )
  8. « Ramularia mercurialis-perennis », sur www.mycobank.org (consulté le )
  9. (en) U.S. National Plant Germplasm System, « Mercurialis perennis L. », sur npgsweb.ars-grin.gov (consulté le )